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Zoothérapie Québec est un organisme sans but lucratif qui s’est d’abord intéressé au comportement animal. À l’origine, l’organisme est incorporé sous l’appellation « Centre progressif de comportement animal ». Les membres fondateurs sont Carole Brousseau, Louise Chartrand, Danielle Leduc et Richard Beaudet.
En novembre 1990, l’organisme décroche sa première entente de services d’une durée d’une heure par semaine pour dix semaines. Comme il s’agit d’une première pour elle et histoire de se rassurer, C. Brousseau fait appel à Raymond Plouffe, responsable du Service de zoothérapie à l’Hôpital Douglas. Celui-ci accepte volontiers de venir la soutenir pour cette occasion. Ce généreux coup de pouce permet de briser la glace et la carrière de Zoothérapie Québec est ainsi lancée. Trente ans plus tard, le premier client, la Résidence Jean-de-la-Lande, a toujours recours à ses services.
En 1991, pour marquer cette nouvelle orientation, l’organisme change son appellation pour « Centre de thérapie assistée par l’animal ».
Après quelques années d’activité, en 1995, la dénomination sociale « Zoothérapie Québec » est retenue. Depuis, c’est sous ce nom que l’organisme poursuit sa mission et ses activités. À cette occasion, les objets* sont aussi revus.
À cette époque, la zoothérapie est un domaine somme toute encore nouveau et mal connu. On s’en fait facilement une fausse représentation : on ne voit souvent que l’animal alors qu’il n’est qu’un instrument pour atteindre notre clientèle cible, des gens vulnérables, malades, handicapés et, très souvent, esseulés. Ceci n’est pas sans effet sur notre financement et l’organisme est dirigé bénévolement jusqu’à la fin de 1998.
Ce n’est qu’en 1999 que le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec reconnaît Zoothérapie Québec et lui octroie une subvention de fonctionnement récurrente. Celle-ci est insuffisante pour soutenir l’ensemble de la mission et la nécessité conduit l’organisme à se tourner vers l’économie sociale pour compléter ses besoins de financement.
1- Favoriser la compréhension du rôle de l’animal comme outil d’intervention et encourager son utilisation afin d’augmenter le bien-être de personnes handicapées physiquement ou intellectuellement, de personnes âgées, en perte d’autonomie ou esseulées, et de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.
2- Transmettre aux enfants et aux adultes les informations nécessaires à la reconnaissance des divers comportements des animaux familiers dans le but de réduire les risques de morsures et les sensibiliser au civisme et à la propreté en milieu urbain.
3- Améliorer notre connaissance des applications en zoothérapie en réunissant intervenants, chercheurs et enseignants des sciences humaines, sciences de la santé et de la santé animale.