Foire aux questions

Des réponses aux questions les plus fréquentes

Zoothérapie Québec est d’avis qu’il faut d’abord avoir une formation collégiale ou universitaire en sciences humaines, en santé ou en éducation telle que dispensée dans le milieu scolaire québécois. Le choix s’exercera en fonction de la clientèle auprès de laquelle on souhaite travailler. Par la suite, Zoothérapie Québec propose son programme de formation comme complément pour la personne intéressée à introduire l’animal dans sa pratique professionnelle.

Situé dans le quartier Villeray à Montréal, Zoothérapie Québec dessert surtout la grande région métropolitaine et la périphérie mais, selon la nature du besoin et de la demande, il est possible de conclure des ententes sur mesure à l’extérieur de Montréal. 

Non, il faut s’adresser à des ressources spécialisées dans le domaine. Le programme de formation comprend une section sur le comportement canin mais celui-ci est réservé aux personnes inscrites.

Les coûts varient selon la nature des services, la quantité et la durée. Les activités construites sur mesure sont plus coûteuses que celles du panier des services réguliers. Les prix varient de 60$ à 100$ l’heure selon qu’il s’agisse d’intervention, de consultation, d’implantation de programme, de formation ou de conférence.

Il faut l’évaluer. Ce n’est pas parce qu’on a un bon chien à la maison qu’il serait un bon chien de zoothérapie. Nous recherchons plusieurs qualités chez un chien : il faut bien sûr qu’il aime et soit orienté vers les gens. Il doit être facilement entraînable, obéissant, propre et avoir d’excellentes capacités d’adaptation. Il doit être confiant et à l’aise dans n’importe quelle situation où il peut se retrouver. Il doit se laisser manipuler et parfois étreindre par les clients, posséder un tempérament stable et être confortable avec l’équipement et le va-et-vient institutionnel. En somme, les chiens de zoothérapie doivent réagir de façon adéquate dans une situation inconnue ou imprévisible.

La demande est beaucoup trop grande pour notre équipe. Nous vous invitons à consulter nos articles dans la section Archives pour avoir une idée des différentes applications de la zoothérapie.

Pour une revue de littérature plus exhaustive, nous vous invitons à consulter les bases de données en utilisant des mots clés comme : zoothérapie, thérapie assistée par l’animal, thérapie facilitée par l’animal, animal-assisted therapy, pet therapy, animal-facilitated therapy, human-animal bond, etc. Vous avez là un point de départ et, de fil en aiguille, vous pourrez compléter votre recherche.

Vous pouvez y aller aussi par une discipline professionnelle (ex. nursing, ergothérapie, etc.), par une clientèle visée (ex. enfant et animal, aînés, etc.), par une problématique de santé (ex. Alzheimer, autisme, troubles de comportement, etc.), par une espèce animale recherchée (ex. chien, cheval, dauphin, etc.) ou par un organisme international (ex. Delta Society, AFIRAC, ISAZ, etc.).

En plus des contre-indications habituelles concernant les allergies, les peurs ou les phobies, il est fortement déconseillé d’utiliser l’animal avec des personnes immunodéprimées. D’autres mises en garde sont décrites dans l’article de Fortier, Villeneuve et Higgins dans la section Archives.

Notre clientèle est variée et illustre bien les différentes applications de la zoothérapie comme outil d’intervention clinique.

  • Aînés en perte d’autonomie présentant des déficits cognitifs et des limitations fonctionnelles 
  • Personnes en soins palliatifs 
  • Adultes aux prises avec des maladies chroniques et invalidantes 
  • Personnes ayant des problèmes de santé mentale 
  • Enfants et adolescents ayant des problèmes d’apprentissage, des troubles graves du comportement, des problèmes de langage, des handicaps physiques ou un trouble envahissant du développement 
  • Personnes ayant une déficience intellectuelle 
  • Personnes polyhandicapées 

Hélas non. La demande est d’une part beaucoup trop grande et exige trop de coordination pour notre petite équipe. De plus, les établissements s’attendent à un service attentif et personnalisé. La présence d’un observateur lors d’une intervention individuelle risquerait d’être perçue comme envahissante.   

Oui. À cause de la nature des services contractuels rendus par Zoothérapie Québec qui impliquent de multiples déplacements, nous avons opté pour les chiens. Ils sont plus faciles à déplacer, s’adaptent rapidement à chaque établissement, sont significatifs pour une majorité de gens et constituent un instrument de travail dynamique. Ils sont endurants même s’ils doivent travailler plusieurs heures d’affilée et sont entraînables pour une diversité d’activités.
Même s’ils peuvent être attrayants pour certains, chats, oiseaux, furets, rongeurs et autres espèces plus exotiques sont moins facilement transportables et manipulables et peuvent être porteurs de zoonoses. D’ailleurs, de nombreux milieux ont déjà des volières pour égayer les unités de soins. De plus, l’hiver québécois rend difficiles les sorties pour certaines espèces. Enfin, situé en milieu urbain, inutile de dire que le cheval et le dauphin sont inaccessibles pour Zoothérapie Québec !

Formation académique de l’intervenant + sélection et entraînement de l’animal + travail d’équipe + objectifs d’intervention bien identifiés + client bien ciblé = meilleures chances de bienfaits.

Périodiquement, nous pouvons rencontrer des difficultés avec nos chiens. C’est pourquoi, afin d’assurer la sécurité de nos clients et le bien-être de nos chiens, nous les observons en continu.  Un problème de santé peut affecter le comportement mais des changements dans son environnement le peuvent tout autant: un nouveau conjoint ou l’arrivée d’un bébé en sont des exemples. En fait, bien des facteurs influencent le comportement du chien. Lorsqu’on peut les identifier et les corriger, nous mettons en place les mesures pour rectifier le tir. Le chien peut alors être retiré momentanément. Il nous arrive à l’occasion de ne pas arriver à stabiliser le chien. Nous le retirons alors définitivement et l’offrons à l’adoption dans notre réseau.

Non. À l’exception du programme de formation, toutes les interventions se font dans les établissements ou dans les écoles.

La zoothérapie est un domaine où l’on trouve un peu de tout : bénévolat, visites amicales, animaux résidents, animation, thérapie. Chacune de ces activités est valable et a sa place. De son côté, Zoothérapie Québec répond à la demande et aux besoins des établissement en offrant tantôt des services d’animation, tantôt des services d’intervention. Dans un cas comme dans l’autre, le plus souvent ces services professionnels s’inscrivent dans un plan d’intervention individualisé.

Les objectifs les plus couramment visés s’inscrivent dans les grandes catégories suivantes : relation d’aide, stimulation des fonctions cognitives supérieures, stimulations sensorielles, sociales et motrices, capacité d’adaptation, stimulation de l’intérêt, expression personnelle, création d’un lien significatif, estime de soi, etc. 

Primordial et essentiel. Le vétérinaire garantit la santé de nos chiens : vaccins, suivis, soins, examens annuels, analyses sont sous sa responsabilité. De plus, Zoothérapie Québec consulte régulièrement plusieurs médecins vétérinaires pour répondre à des questions pointues qui lui sont posées par ses clients (ex. zoonoses, le chien comme vecteur de maladies d’humain à humain, règles d’hygiène pour des clientèles spécifiques, etc.). 

Zoothérapie Québec a développé une large expérience en implantation de programme de zoothérapie et formé plus spécifiquement quelques-uns de ses intervenants à ce rôle très important. La zoothérapie est une activité qui se prépare. On peut supposer, sans grand risque d’erreur, que l’introduction d’un animal ne peut faire l’unanimité, ne serait-ce qu’en raison du nombre de résidents et d’employés qui augmente la probabilité de retrouver allergies, peurs ou même phobies. Un programme bien planifié permet de contourner toutes les difficultés avant qu’elles ne surviennent.

Ça dépend des besoins de l’organisme au moment de l’offre. Zoothérapie Québec appliquera alors les mêmes critères de sélection pour évaluer le potentiel de l’animal qui lui est offert. Une courte entrevue téléphonique nous permet déjà d’avoir un portrait de l’animal. À terme, si nous devons le refuser, nous suggérons à la personne de se tourner vers son réseau ou vers les refuges ou encore de l’annoncer sur le tableau d’affichage chez son vétérinaire.